jeudi 30 octobre 2008

Mêlez-vous de vos affaires!!

L’automne 2008 doit être pénible pour ceux que la politique n’intéresse guère. Depuis quelques semaines, partout dans les médias, il n’y en a que pour les élus.

Pendant que Georges W. Bush se dépêtre dans la plus gigantesque fosse financière qu’a connu son pays, on découvre chaque matin un nouvel épisode de la guerre médiatique que se livrent Barack Obama et John McCain depuis des lunes.

N’allez pas croire que nos politiciens fédéraux sont en reste: ils savent faire parler d’eux.

À peine sorti d’une élection fédérale où Stephen Harper est resté sur sa faim en ratant une occasion en or de plonger sa dentition dans la pointe québécoise de la pizza canadienne, les paris sont maintenant ouverts quant à la date d’expiration de Stéphane Dion qui refait surface en Dr Frankenstein pour parti démembré.

Si vous n’aimez pas la politique, vous jouez vraiment de malchance par les temps qui courent : nos élus provinciaux reviennent à l’avant-scène.

Les nationalistes ont d’abord pris feu suite à une déclaration du président Sarkozy sur la place du Québec dans le Canada, et quelques jours plus tard, on a craint que Jean Charest ne s’immole quand les deux oppositions lui ont présenté le nouveau président de l’Assemblée nationale.

Deux transfuges adéquistes ont ensuite permis à Mario Dumont d’arborer le faciès de l’incinéré qui inaugure sa nouvelle urne. Jamais le proverbe “Rira bien qui rira le dernier” n’avait été aussi bien mis en scène par Jean Charest. Et voilà que se profile à l’horizon le spectre d’une élection provinciale.

Les prochaines semaines vont être i-n-t-e-r-m-i-n-a-b-l-e-s pour ceux que la politique laisse de glace. On va parler ad nauseam des candidats, de leurs politiques et de gouvernement majoritaire ou minoritaire.

Une fois élus, ces femmes et ces hommes vont voter des lois qui régissent notre vie de tous les jours. Les taxes sur chaque achat que l’on fait, les retenues sur les chèques de paie, les soins de santé, l’éducation et j’en passe, tout ça est sous leur contrôle. Il y a peu d’aspects de notre vie qui échappent aux décisions qu’ils prennent.

Peut être devriez-vous commencer à vous mêler de vos affaires après tout... plutôt que de les laisser s’en occuper pour vous.

Informez-vous, discutez avec votre entourage et, surtout, allez voter.